Bryce et Tristan, deux étudiants français, partent faire leurs études à Prague. Ils sont surpris de se retrouver dans la ville.
- Eh, Tristan, qu’est-ce que tu fais là?
- Tiens, Bryce! Salut!
- Ça va ?
- Ça va. Et toi ?
- Oui. Et depuis quand es-tu à Prague ?
- En fait, je suis arrivé ici pour le deuxième
semestre, je suis là depuis début
février.
- Ah bon, et tu fais quoi comme études ici ?
- Je fais la même chose que je faisais en France -
j’étudie l’éducation
physique. Et toi ? Je me rappelle plus ...
- Moi, je suis arrivé ici en fin septembre, je reste ici
pour neuf mois. Et j’étudie ..., je suis
à la fac de droit.
- Ah, t’ es toujours, t’étudies toujours
le droit, c’est vrai. Et en quoi ça consiste
exactement ici ? C’est pareille comme en France ?
T’as les mêmes cours ?
- Non, c’est un peu plus facile parce que je suis en Erasmus,
donc on étudie les bases du droit tchèque dans le
contexte européen. Et ... et c’est pas tout
à fait pareil. Et donc, Tristan, quelles
matières tu as à ta faculté ?
- En fait, j’ai des sports et des cours
théoriques. J’ai choisi le tennis, la natation, le
basket-ball, l’escalade – en ce qui est des sports.
Et ensuite, j’ai des cours de sciences –
physiologie, anatomie ; ensuite, j’ai des cours
d’histoire, de philosophie ... C’est assez
intéressant.
- Et tu es en quelle année ?
- Là, je suis en licence, je fais ma troisième
année. Et toi ?
- Moi, je suis en Master 1 et il me reste une année
après ... d’études seulement. Et quand
est-
ce que tu repars en France ?
- En fait, j’irai jusqu’en fin juin. Ensuite, je
vais passer peut-être une semaine de vacances ici et
j’entrerai début juillet en France. Et toi ?
- Moi, j’ai mon avion prévu pour le 20 juin ... et
parce que je vais aller travailler en France ... je dois retourner en
France travailler cet été.
- Là, je suis désolé, je dois y aller,
j’ai un cours mais ... est-ce que ça te dit
qu’on se voit ce soir, boire un verre, et je te
présenterai mes amis ?
- Oui, ’y a pas de problème.
- O.K. alors, on se dit à ce soir ?
- A ce soir, Tristan !
- Salut !
Le mot handicap provient de la locution anglaise « Hand in cap », la main dans le chapeau. Cela veut dire, que l’on tire au sort dans un chapeau, donc que tout le monde a les mêmes chances ou qu’il y a l’égalité des chances. Tout a commencé avec les courses de cheveaux. On surchargeait un concurent connu comme supérieur aux autres. L’idée de l’égalité des chances est passée dans la notion du sport pour handicapés.
Le sport pour handicapés est souvent divisé en trois grandes catégories de handicaps: les handicaps sensoriels, les déficiences physiques et les déficiences intellectuelles. Chaque groupe a sa propre histoire, ses organisations, ses compétitions et sa vision du sport.
Sport
pour les handicaps sensoriels
La première compétition internationale de sport
pour malentendants a été organisée
à Paris en 1924, connue sous le nom de « The
Silent
Games ». Ces jeux ont été
organisés par le CISS (anciennement Comité
International des Sports Silencieux, maintenant Comité
International des Sports des Sourds) qui ont réuni 145
athlètes en provenance de 9 pays européens.
Ces jeux mondiaux ont lieu tous les quatre ans depuis 1924 (sauf pendant la 2ème guerre mondiale), et s'appellent maintenant les « deaflympics ». Les deaflympics 2005 à Melbourne (Australie) ont réuni 2300 athlètes de 75 pays. Le CISS maintient des jeux séparés pour les athlètes malentendants afin de tenir compte de leurs besoins spécifiques en communication et pour favoriser l'interaction sociale qui reste un élément essentiel du sport.
Sport
pour handicapés physiques
La pratique sportive a souvent été
utilisée dans un objectif thérapeutique pour la
rééducation des personnes handicapées.
Un des pionniers de cette méthode est le neurochirurgien
Ludwig Guttmann, directeur de l’hôpital de
Stoke-Mandeville près de Londres, qui soignait des
vétérans de la Seconde Guerre mondiale devenus
paraplégiques. Pour favoriser leur
rééducation de façon ludique, des jeux
sportifs étaient organisés: le netball en
fauteuil roulant, le basketball en fauteuil roulant à partir
de 1955 et le tir à l'arc entre autres. Ces « jeux
de Stoke-Mandeville », organisés dès
1948, ont donné naissance aux Jeux paralympiques en 1960.
Sport
pour déficients intellectuels
Le sport pour personnes handicapées mentales a
commencé à être organisé
dans les années 1960 par le mouvement
« Special
Olympics ». Les premiers « Special Olympics
» internationaux ont eu lieu en 1968 à Chicago.
Une fédération internationale a été créée en 1986, International Sports Federation for Persons with Intellectual Disability (INAS-FID), pour encourager et développer le sport de haut niveau avec des athlètes ayant un handicap mental. Cette fédération a une approche moins « sport pour tous » que celle prônée par les « Special Olympics ». Pendant un certain temps, les athlètes ayant un handicap mental participaient aux Jeux paralympiques. En France, c'est la FFSA (Fédération française de sport adapté) qui régit la pratique d'activités physiques et sportives, et cela dans diverses divisions, permettant ainsi à chacun de s'exprimer selon ses capacités.
Les athlètes INAS-FID ont été exlus des jeux paralympiques suite au scandale qui a eu lieu pendant les paralympiques 2000 où un certain nombre d'athlètes INAS-FID se sont révélés ne pas être handicapés du tout ! Des travaux sont en cours pour pouvoir réintégrer cette catégorie de handicap dans le mouvement paralympique.
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Handisport, 2007)
La France obtient une 7e place au classement des nations et une 6e place au classement à l’indice PO. Force est de constater que les résultats des dix premiers du classement n’ont pas été du tout ceux prévus. La deuxième place de la Chine s’explique par le fait que le classement des nations est fait à partir du nombre de médailles d’or obtenues. (…)
En obtenant 33 médailles à Athènes, l’équipe de France olympique a régressé par raport à Atlanta (37 médailles), et à Sydney (38 médailles). Elle a baissé en nombre de médailles mais est restée stable au classement des nations et surtout à l’indice PO.
En effet le nombre d’épreuves aux Jeux Olympiques est passé de 257 à Barcelone, 271 à Atlanta, 300 à Sydney, 301 à Athènes (on parle de 27 sports, 37 disciplines et 301 épreuves).
Les
performance des athlètes français
La France est présente dans 23 disciplines et
médaillée dans 14 sports. En obtenant 33
médailles dans 14 sports, l’équipe de
France a progressé, le maintien de l’escrime
à la première place mondiale est à
noter. Le recul significatif de compétivité des
équipes de France de judo (-5) et du cyclisme (-5)
n’a pas pu être compensé par la
réussite de la natation sportive (+4).
L’athlétisme en obtenant 2 médailles a
effacé l’échec de Sydney sans
totalement convaincre puisqu’à l’indice
PO, elle passe de 24 points à Sydney contre 25 à
Athènes. De bonnes surprises sont à noter : 2
médailles en lutte féminine, la voile qui
retrouve son niveau avec 2 médailles,
l’équitation qui obtient une médaille
d’or au concours complet, le slalom kayak qui confirme sa
régularité au plus haut niveau et la
première médaille d’or de la
gymnastique féminine. Parmi les mauvaises surprises, nous
pointerons les équipes de sports collectifs qui avaient
laissé espérer un potentiel
intéressant, sans concrétiser aux Jeux.
(…)
La
présence de la France dans les
épreuves olympiques
La France a disputé 192 épreuves sur 301.
L’équipe olympique est absente dans quatre sports:
basket-ball, hockey sur gazon, football, baseball/ softball, dans deux
disciplines : gymnastique rythmique et water-polo et dans 109
épreuves : athlétisme, aviron, badminton, boxe,
canoë-kayak, course en ligne, cyclisme sur piste, trampoline,
haltérophilie, judo, lutte, natation course, natation
synchronisée, plongeon, tennis de table, tir, volleyball
féminin, beach-volley féminin.
Le
sport féminin
Un point important doit faire l’objet d’une
attention particulière, c’est la participation des
femmes aux compétitions olympiques. En nombre, la
délégation féminine France est
à la 13e place avec une 6e
place au classement des nations.
Les Chinois ont la première délégation
en nombre (plus de femmes que d’hommes) et la
première au classement en médailles
féminines. La France est 5e au ratio
taille de la
délégation/médailles
féminines, ce qui confirme la
compétitivité du groupe féminin.
Les
sports collectifs
Un point noir, la participation et la
compétitivité des équipes de sports
collectifs (dont le beach-volley) : 4 équipes sur 14
équipes possibles et pas de médailles
!(…)
Quels
changements observe-t-on au programme des Jeux pour 2008
?
Une commission a pour mission d’étudier le
programme olympique et de proposer à
l’assemblée générale du CIO
des modifications éventuelles, ainsi que des admissions ou
des retraits de sports, de disciplines ou
d’épreuves. 33 critères
d’évaluation pour les sports et les disciplines
ont été édictées pour
servir à la constitution du programme des Jeux (historie des
sports dans le monde et aux JO, place dans les Jeux continentaux,
nombre de spectateurs aux championnats du monde et aux JO, couverture
médiatique, athlètes emblématiques,
existence de championnats nationaux et internationaux, etc.).
C’est une démarche transparente qui a
été mise en place pour l’avenir.
Le programme 2008 a fait l’objet de débats difficiles au sein du CIO : ont été proposés le retrait du baseball, du softball et du pentatlon moderne, l’entrée du golf, du rugby à 7 et d’autres sports. Seule une discipline cycliste fait son entrée : le BMX, elle devra être compensée par la disparition d’autres épreuves du cyclisme.
Le CIO avait reçu 18 demandes d’admission de nouveaux sports pour les Jeux d’été, il a été décidé de ne pas les admettre (roller, polo, surf, bridge, échecs, sports aéronautiques, billard, boules, danse sportive, bowling, racquet-ball, ski nautique, squash, activités subaquatiques). Toutefois le CIO a décidé d’étudier plus en detail cinq fédérations régissant le golf, le karaté, le roller, le rugby et le squash.
Bertrand, Yannick, Nicolas et quelques autres ont fait le pari de faire vingt fois le tour de la cour de récréation en courant sans s’arrêter. Ils espèrent tous, non seulement, bien sûr, «tenir le coup», mais aussi arriver en tête. Ils sont partis ventre à terre ou presque. Mais Nicolas, qui a maintenant plusieurs tours de retard, ne souhaite plus qu’une chose : ne pas abandonner, continuer, terminer, terminer même dernier. Il ralentit de plus en plus, il ne sent plus ses jambes, il trébuche. Et les cris disent : «Tu ne cours plus ! Tu marches ! Tu triches ! Tu es éliminé ! Tu as perdu.»
- Quelle est la
différence entre la course et la
marche ?
- Alors que dans la marche l’un de nos pieds, par son talon
ou sa pointe, garde toujours un appui sur le sol, dans la course nous
progressons par bonds. Dans le même laps de temps, la course
exige donc, du simple point de vue musculaire, un effort beaucoup plus
intense, et, de ce fait, une dépense
d’énergie plus élevée.
- Que se passe-t-il dans
nos muscles ?
- Nos muscles, pour se contracter efficacement, ont besoin de trois
choses : du sucre contenu dans notre sang, le glucose; d’un
composé phosphoré, l’A.T.P., et de
dioxygène. Quand le travail des muscles devient trop
intense, la circulation sanguine ne parvient plus à leur
fournir le dioxygène nécessaire. Et, en
l’absence de dioxygène, le glucose se
dégrade en un corps toxique, l’acide lactique,
responsable de ces douloureuses contractures que les sportifs redoutent
tant !
- Quelle
«place» tiennent nos muscles dans
l’organisme ?
- Chez un homme adulte de taille moyenne, on peut évaluer la
masse des muscles striés squelettiques à 35
kilogrammes environ.
- Pourquoi ce terme de
muscles striés squelettiques ?
- Il designe tous les muscles s’insérant sur des
os ou des cartilages, ou ayant un rôle dans la vie de
relation, et surtout, contrôlés par notre
volonté. Ils se distinguent ainsi des muscles lisses
entourant la paroi de nos vaisseaux ou de notre tube digestif, et du
muscle cardiaque qui, bien que strié, échappe
comme les muscles lisses, totalement au contrôle de notre
volonté.
- Lisses,
striés : pourquoi cette distinction ?
- Avez-vous déjà observé, au
microscope, une amibe vivante ? Sans cesse elle change de forme,
s’étend, rétrécit, se
contracte, car la contractilité semble bien être
une des propriétés fondamentales de la
matière vivante. Et bien, la cellule musculaire
n’est rien d’autre qu’une cellule
hyper-spécialisée dans la
contractilité. C’est pourquoi, lisses ou
striés, les cellules musculaires présentent dans
leur cytoplasme de longs filaments contractiles: les myofibrilles.
Seulement, alors que les myofibrilles des muscles lisses sont
homogènes, celles des muscles striés
présentent une alternace de zones claires et de zones
sombres.
- A quoi correspondent
ces disques ?
- A deux protéines différentes,
l’actine et la myosine, qui s’emboîtent
l’une dans l’autre lors de la contraction. Et
encore, la cellule musculaire lisse mesure seulement quelques
millièmes de millimètre et n’a
qu’un seul noyau; celle du muscle strié est une
grande cellule qui a des milliers de noyaux et peut, comme dans
certains muscles de la cuisse, mesurer jusqu’à 12
centimètres de long !
- Quelles formes ont ces
muscles striés ?
- Ils peuvent avoir pratiquement toutes les formes: en fuseau comme le
biceps, en éventail comme les pectoraux, circulaire comme
l’orbiculaire des paupières. C’est que
leurs tâches sont bien différentes!
Ce midi, juste avant de retourner en classe, Jean-Pierre a entendu à la radio le début d’une «table ronde» réunissant des médecins, des chercheurs, des philosophes et des savants venus débattre d’un problème fort grave et délicat: celui du «coma dépassé».
-
Qu’est-ce qu’un coma, et qu’est-ce
qu’un coma dépassé ?
- Le coma est une perte prolongée de la conscience, de la
sensibilité et de la mobilité. On pourrait le
comparer à un sommeil excessivement profond. C’est
un état grave, mais qui n’est pas obligatoirement
désespéré. Et un coma
«dépassé» ? Comme toutes les
cellules vivantes, les cellules de notre cerveau sont le
siège d’une activité
électrique, et, de même que l’on peut
contrôler le fonctionnement du cœur en pratiquant
un électrocardiogramme, on peut contrôler le
fonctionnement de nos centres cérébraux en
pratiquant un électro-encéphalogramme. Les
enregistrements recueillis sont en effet différents selon
que nous sommes endormis ou éveillés, que nous
avons les yeux fermés ou ouverts, que nous ne pensons
à rien ou sommes en train d’effectuer un calcul
mental. Or, il arrive qu’on ne recueille plus aucun signe
d’activité cérébrale chez
des accidentés victimes d’un traumatisme
crânien. Est-ce qu’on doit les
considérer comme morts, alors qu’ils respirent
encore et que leur cœur bat toujours, mais qu’ils
n’ont plus aucune conscience? Le problème reste
posé.
- Oui, en fait, comment
fonctionne notre cerveau ?
- Exactement de la même façon, selon certains
savants, qu’une machine destinée à
recevoir et traiter les informations et à prendre les
décisions. Autrement dit, comme un ordinateur. Mais
c’est un ordinateur bien particulier. Tout d’abord,
parce qu’il est constitué de matière
vivante : pas moins de deux milliards et demi de cellules nerveuses
appelées neurones. Ensuite par ses possibilités :
on a calculé que chaque neurone pouvait établir 3
000 à 4 000 liaisons avec les neurones voisins ! De sorte
que, vous vous en rendez compte, le nombre de circuits possibles
atteint un chiffre tout à fait astronomique.
- On sait à
la fois beaucoup et peu de choses sur nos
cellules nerveuses, n’est-ce pas?
- On sait que, si elles sont de formes diverses, toutes sont munies de
prolongements qui les raccordent les unes aux autres, permettant ainsi
la transmission des «messages»
transportés par l’influx nerveux. On sait aussi
que ce sont les seules cellules de notre organisme à ne
jamais se reproduire, ce qui fait que nous conservons les
mêmes de notre naissance à notre mort. Et que, si
certaines d’entre elles sont lésées ou
disparaissent, elles sont lésées ou manquantes
pour toujours. Et enfin, on sait qu’elles sont
très avide de dioxygène (elles ne peuvent
survivre plus de trois minutes sans dioxygène), et
qu’elles sont le siège de
phénomènes chimiques et enzymatiques intenses. La
connaissance de ces phénomènes, qui sont
actuellement en pleine étude, nous donnera
peut-être un jour la clef des mécanismes qui
régissent le fonctionnement de notre cerveau, ou
l’explication de certaines maladies mentales.
- Si le
fonctionnement de notre cerveau recèle encore bien des
mystères, est-ce que son anatomie, par contre, est bien
mieux connue?
- Saviez-vous, par exemple, qu’il existe dans notre cerveau
des aires sensitives, où aboutissent toutes les sensations
venues de notre corps ou du milieu extérieur, et des aires
motrices d’où partent les différents
ordres ? Saviez-vous encore que chacune de ces aires, ou de ces zones,
ne reçoit qu’un seul type de sensations ou ne
donne d’ordre qu’à un groupe de muscles
déterminé? Quel cloisonnement minutieux ! Ainsi,
il suffit que notre lobe occipital, où siège
l’aire visuelle, soit accidentellement détruit,
pour que nous devenions aveugles, même avec deux bons yeux !
Il suffit que la zone de notre lobe pariétal gauche, qui
commande à notre bras, soit lésée pour
que notre bras droit se paralyse! C’est en effet la partie
gauche de notre cerveau qui commande la partie droite de notre corps,
et inversement. Ainsi, les médecins, amenés
à observer diverses lésions
cérébrales et les déficits qui leur
correspondent, ont établi la véritable
«carte» du cerveau que nous possédons
maintenant.
Stéphane Julien
Vainqueur de la coupe du monde de blocs (escalade) en Grèce
en 2000
J’ai commencé la musculation à 20 ans et j’ai toujours réalisé le même schéma d’entraînement : préparation générale, résistance, puis entraînement spécifique, apportant des évolutions aux différents cycles au fil des années. En général, je commence le 1er cycle pendant la période creuse des compétitions, autour du mois de janvier. Ce cycle s’effectue sous forme de circuit training d’une douzaine d’exercices environ, avec une durée d’effort de 40 secondes, le tout répété 3 fois avec des temps de repos bien précis (le temps de changer l’appareil, soit entre 10 et 20 secondes). Entre chaque circuit training, je prends entre 5 et 10 minutes de repos. Pendant les temps d’effort, le nombre de répétitions importe peu, en revanche ce qui est très important c’est d’être rapide pendant le concentrique, et de bien contrôler l’excentrique. Même si on perd en vitesse en fin d’atelier, il est important d’aller jusqu’au bout de ces 40 secondes.
Le cycle de résistance est similaire, à la différence que les temps d’effort sont plus courts (30 secondes), les charges plus lourdes et les temps de repos plus longs (cela correspond à peu près à la durée d’effort). C’est un cycle essentiel avant de passer au cycle de force, car pendant le cycle de préparation générale on habitue le corps à encaisser des longues répétitions, alors que dans le cycle de résistance on commence à réellement „tirer“ sur les machines!
Le cycle de force, enfin, est totalement différent des deux autres: les exercices sont plus spécifiques. Je travaille dans tous les régimes de contraction (concentrique, pliométrique, isométrique et excentrique). Depuis cette année, je complète en rajoutant une phase d’entraînement en stato-dynamique en tractions sur poutre en fin de préparation.
J’au pu constater que pendant ces grands cycles, je ressens peu de fatigue et j’ai la sensation de progresser physiquement de manière constante (pas de baisse de forme; temps de surcompensation très rapide). Cela s’est vérifié cette année: à la fin du cycle de musculation, je suis allé à Fontainebleau et c’est là où paradoxalement j’ai eu l’impression d’être au meilleur de ma forme et ce pendant une semaine entière.